Good-bye Canal du Midi, Bonjour La Mediterranée
/ENGLISH
As of May 17 we officially left the Canal du Midi. After spending a night in Agde, we followed the tail end of the Canal du Midi where it pours into the Etang de Thau, a large body of seawater separated by a simple ribbon of beach from the Mediterranean sea. After briefly visiting Marseillan (cute little, Mediterranean touristy port enclave), we braved crossing the Etang in 25 mph winds with whitecaps, which ARE NOT ideal conditions for a flat-bottomed, canal-hewed, non-seafaring vessel like Kawabunga. We apprehended this crossing from the get-go, knowing that we had to swallow this pill, in a more-often-than-not windy corridor. For a sailboat it’s a piece of cake! Nevertheless, Kawabunga performed admirably, and we quietly tied up to the quai at Frontignan, a welcoming town just a few miles east of Sète, where we spent today, May 18, touring by bike.
Brief recap:
• From Carcassonne, we’ve had a few comings-and-goings of French guests on board. Stops at Colombiers, Beziers (infamous for its “ladder” of the 8-lock Fonserannes ensemble, and quite the tourist attraction) and Agde (not so picturesque).
• Sometimes we encounter “familiar” faces as we may see a long-haul cyclists with all their camping/travel equipment the day following our first friendly mutual salutes hailed between the bike path and our boat deck.
• We also come across the occasional Compostelle/Camino backpackers. Some started in Italy, Switzerland, Germany, or as one backpacker recounted: “five years since I started in Jerusalem”! Like the canals, the Camino paths are everywhere!
Now on to laundry, grocery shopping, and Michel’s motor oil change duty. Reality beckons.
FRANÇAIS
Le 17 mai, nous avons officiellement quitté le Canal du Midi. Après avoir passé une nuit à Agde, nous avons atteint l’extrémité Sud du Canal du Midi à sa jonction avec l'étang de Thau, grande étendue d'eau de mer séparée par un simple cordon de sable de la Méditerranée. Après une brève visite de Marseillan (mignonne petite enclave portuaire touristique), nous avons bravé la traversée de l'étang avec des vents de plus de 40 km/h et des crêtes blanches. Ce ne SONT PAS les conditions idéales pour un bateau de rivière à fond plat, comme le Kawabunga. Nous avions appréhendé une traversée ventée dès le départ, et nous savions qu’il nous faudrait certainement avaler cette pilule. Pour un voilier, c'est un jeu d'enfant! Néanmoins, Kawabunga s'est admirablement comporté et nous nous sommes tranquillement amarrés au quai de Frontignan, une ville accueillante située à quelques kilomètres à l'est de Sète où nous sommes retournés le 18, mais cette fois avec nos vélos.
Récapitulons brièvement :
• Depuis Carcassonne, nous avons eu plusieurs invités français à bord avec des arrêts à Colombiers, Béziers ( célèbre pour l’échelle de Fonserannes constituée de huit écluses successives) et Agde (moins pittoresque).
• Nous rencontrons parfois des visages "familiers". Nous pouvons retrouver ainsi un cycliste au "long cours" à différentes étapes après un premier salut amical envoyé entre la piste cyclable et le pont du bateau.
• Nous rencontrons aussi occasionnellement des routards de Compostelle/Camino. Certains ont commencé en Italie, en Suisse, en Allemagne, ou comme l'a raconté un routard que nous avons croisé : "J'ai commencé à Jérusalem il y a cinq ans" ! Comme les canaux, les chemins du Camino sont partout !
Maintenant, place à la lessive, à l'épicerie et à la vidange du moteur. La réalité nous appelle.