“Flaning,” Flanders, and Fluid Frontiers / Flânnerie, Flandres et Frontières Fluides
/ENGLISH
Lille, May 19
After seven months back at home base in Petaluma, we picked up where we left off in France in the port of Hautmont, where Kawabunga was drydocked for the winter. This harbor in northern France, near the Belgian border, is about a one hour’s drive east of Lille. Michel arrived onboard in April, a month before me, and attacked several DIY improvement projects. Despite my heartily insisting that I WOULD NOT go the north of France in April, (knowing full well how long winters can still linger in these climes), it seems that Mother Nature has decided to spurn me since as of today, mid-May, we are still waiting for some sunny, decent, warm, and stable weather conditions, quite the contrary to last year’s May heat wave. Nevertheless, we are soldiering on, with the goal of heading to Holland.
This is our fourth year navigating the canals and learning the ropes, lingo, tricks, and inside jokes of this particular subculture of the inland waterways. Along the way we have met quite a grab bag of people from many countries and this year we have re-crossed rudders with friends made from the past couple of years, notably Jean-Michel and Catherine, a Franco-Belgian couple on Boreal, Didier and Catherine from France on Maître Deslandes, Australians Peter and Amanda on Le Piglet, as well as having reconnected with “landlubbers” we’ve known from either San Francisco or elsewhere and whom we now find settled in along our way.
Having arrived in Lille a week ago, we are actually moored in the charming port town of Wambrechies, a 20-minute bus or bike ride to the center of Lille (we have traveled there by both methods). But before arriving in Lille we meandered in and out of Belgium, along the Sambre River discovering the charming hidden hamlets of Landelies, and the Abbaye d’Aulne, (in the company of Dominique and Marie-Pierre, our Belgian friends whom we originally met in Petaluma manyyears ago!). Next, we hurriedly skirted the industrial area of Charleroi. (Nothing to see here!) We actually passed this same Charleroi section of Belgium last year on our way to Paris from Nancy, and for a second time we took the impressive Strepy-Thieu “elevator lock,” descending 240 ft. in a “bathtub.” A young Belgian couple from this area, (whom we welcomed in Petaluma just last November as they backpacked their way down the West Coast), accompanied us for the day; they were thrilled to experience this locally reputed engineering marvel situated in their own backyard, having never before had the opportunity.
All while traversing west on the canals du Centre, Nimy, then north on the Canal d’Escaut, we were in the Wallonie (French-speaking) part of Belgium while sharing the waterways with huge commercial barges. At the confluence of the Escaut and the Canal de Roubaix, (where we took a sharp left west towards Lille), we entered a more bucolic waterscape, and briefly crossed the Belgian Flanders border, spending one night docked in the village of Spiere. Here the rain took a break, allowing us to cook up a pleasant evening barbecue.
While the south of France is dealing with dire drought conditions, such is not the case up north, where we have had quite of bit of rain, thus our photos of visiting Lille Centre under gray and stormy skies. The Vieux Lille (Old Lille) is fun to meander around (or “flâner” in local parlance), and as you can imagine, full of history back to the beginning of time around every corner. The north of France is known for its “beffrois” (belfries), and the heart of Lille sports two.
The harbor of Wambrechis is quaint and very boat-friendly boasting a boulangerie (bakery), cafés, restaurants, butcher shop, small grocery store, as well as a local château with an expansive beautiful park, just steps away. Our second day here we were pleasantly surprised by a warm, sun-blessed day full of activity as the chateau hosted a Flemish Folk Festival, and other events only eyeball distance from our dock.
Next target: Dunkerque! Although a seaport city, we can access it the “back way” via inland water routes. And if you’ve ever seen some old WW I and WW II movies, we will be passing through Armentières (cue the song “Mademoiselle from Armentières”), which should be fun to visit.
FRANÇAIS
Lille, 19 mai
Après sept mois passés chez nous à Petaluma, nous avons repris là où nous nous étions arrêtés à la fin de l'été en France, dans le port de Hautmont, où Kawabunga avait été mis en cale sèche pour l'hiver. Ce port du Nord de la France, près de la frontière belge, se trouve à environ une heure de route à l'est de Lille. Michel est arrivé à bord en avril, un mois avant moi, et s'est attaqué à plusieurs projets de bricolage. Malgré mon insistance de ne pas me rendre dans le nord de la France en avril (sachant très bien que les hivers peuvent encore durer longtemps sous ces climats), il semble que Mère Nature ait également décidé de prolonger l'hiver car à la mi-mai, nous attendons toujours des conditions météorologiques ensoleillées, décentes, chaudes et stables, similaires à la canicule de mai de l'année dernière. Néanmoins, nous continuons à avancer, avec l'objectif de nous rendre en Hollande.
Cela fait quatre années que nous naviguons sur les canaux et que nous apprenons les ficelles, le jargon, les astuces et les plaisanteries de cette sous-culture particulière des voies navigables intérieures. Cette année, nous avons retrouvé des amis des années précédentes, notamment Jean-Michel et Catherine, un couple franco-belge sur Boreal, Didier et Catherine de France sur Maître Deslandes, les Australiens Peter et Amanda sur Le Piglet. Nous avons egalement repris contact avec des "land Lubbers" que nous avons connus à San Francisco ou ailleurs et que nous trouvons maintenant installés sur notre route.
Arrivés à Lille il y a une semaine, nous sommes en fait amarrés dans la charmante ville portuaire de Wambrechies, à 20 minutes en bus ou en vélo du centre de Lille (nous avons utilisé les deux méthodes). Mais avant d'arriver à Lille, nous nous sommes promenés en Belgique, le long de la Sambre, découvrant les charmants hameaux cachés de Landelies et l'Abbaye d'Aulne (en compagnie de Dominique et Marie-Pierre, nos amis belges que nous avons rencontrés à Petaluma il y a de nombreuses années). Ensuite, nous avons contourné à la hâte la zone industrielle de Charleroi (Il n'y a rien à voir ici !). Nous avons en fait traversé cette même section de Charleroi l'année dernière en allant de Nancy à Paris, et pour la deuxième fois nous avons emprunté l'impressionnante "écluse ascenseur" de Strepy-Thieu, en descendant 74 metres dans une "baignoire". Un jeune couple de Belges de la région (que nous avons accueilli à Petaluma en novembre dernier alors qu'ils descendaient la côte ouest sac au dos) nous a accompagnés pour la journée ; ils étaient ravis de découvrir cette merveille d'ingénierie réputée localement et située dans leur propre Jardin. Ils n'avaient jamais eu l'occasion de le faire auparavant.
Tout en traversant à l'ouest les canaux du Centre, de Nimy, puis au nord le canal d'Escaut, nous étions dans la partie wallonne (francophone) de la Belgique tout en partageant les voies d'eau avec d'énormes barges commerciales. Au confluent de l'Escaut et du canal de Roubaix (où nous avons pris un virage à gauche en direction de Lille), nous sommes entrés dans un paysage aquatique plus bucolique et avons brièvement franchi la frontière entre la Belgique et la Flandre, passant une nuit à quai dans le village de Spiere. Ici, la pluie a fait une pause, ce qui nous a permis de préparer un agréable barbecue en soirée.
Alors que le sud de la France est confronté à une sécheresse terrible, ce n'est pas le cas du nord, où nous avons eu pas mal de pluie, d'où nos photos de la visite du centre de Lille sous un ciel gris et orageux. Le Vieux Lille est agréable à parcourir (ou "flâner" dans le langage local), et comme vous pouvez l'imaginer, il regorge d'histoire remontant à la nuit des temps à chaque coin de rue. Le nord de la France est connu pour ses beffrois, et le cœur de Lille en compte deux.
Le port de Wambrechis est pittoresque et très accueillant pour les bateaux, avec une boulangerie, des cafés, des restaurants, une boucherie, une petite épicerie, ainsi qu'un château local avec un grand parc magnifique, à quelques pas de là. Le deuxième jour, nous avons été agréablement surpris par une journée chaude et ensoleillée, pleine d'activités, alors que le château accueillait un festival folklorique flamand et d'autres événements à quelques pas de notre quai.
Prochain objectif : Dunkerque ! Bien qu'il s'agisse d'une ville portuaire, nous pouvons y accéder par des voies navigables intérieures. Et si vous avez déjà vu de vieux films sur les Première et Seconde Guerres mondiales, nous passerons par Armentières (citez la chanson "Mademoiselle d'Armentières"), qui devrait être amusant à visiter.